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[ P o s t ] sexta-feira, outubro 27, 2006 Vazio Na exposição sobre Napoleão Bonaparte, em francês Napoléon Bonaparte, havia uma carta, das muitas, que estava endereçada para Josefina de Beauharnais, sua esposa. Uma composição muito bonita, porém diferente da original. Depois de lê-la, tive muito prazer em pesquisar um pouco a mais sobre a história de Napoleão. Quanto a mim... Não sei a certa razão, mas hoje, meu dia se tornou uma madrugada sem fim. E eu gostaria de compartilhá-la somente com com meus próprios pensamentos. ... E recordações. Joséphine, Não fiquei um único dia sem te amar; não tomei uma única taça de chá sem maldizer a glória e a ambição que me mantêm afastado da alma da minha vida. Decidindo questões, comandando tropas, percorrendo os campos, só minha adorável Joséphine existe em meu coração. Se me afasto de ti com a pressa da torrente do Rhône, é para poder te rever mais em breve. Se, no meio da noite, me laço e vou trabalhar é porque isso abrevia em algumas horas a chegada da minha amiga querida. O dia em que disseres "amo-te menos" será o ultimo dia da minha vida. Joséphine! Meus soldados têm por mim uma confiança que não precisa de palavras; apenas tu és capaz de me ferir; apenas tu, prazer e tormento da minha vida. Nunca acreditei na felicidade. A cada dia a morte passeia ao meu redor... A vida, vale a pena fazer tanto barulho por ela? Mil punhais rasgam meu coração; não os empurre ainda mais fundo. Meu Deus! Diga-me tu, que tão bem sabes fazer amar os outros sem os amar, sabes tu como se faz para curar do amor? Pagarei bem caro por esse remédio. Enumerando suas faltas a cada dia, bato no peito para deixar de te amar. Mas é inútil. Amo-te ainda mais. Por fim, minha adorada, vou te revelar meu segredo: ria de mim, tenha amantes, que todo mundo fique sabendo disso, nunca me escrevas, que me importa! Te amarei dez vezes mais. Napoleão. Original Musée du Louvre Nice, le 10 germinal Je n'ai pas passé un jour sans t'aimer ; je n'ai pas passé une nuit sans te serrer dans mes bras ; je n'ai pas pris une tasse de thé sans maudire la gloire et l'ambition qui me tiennent éloigné de l'âme de ma vie. Au milieu des affaires, à la tête des troupes, en parcourant les camps, mon adorable Joséphine est seule dans mon coeur, occupe mon esprit, absorbe ma pensée. Si je m'éloigne de toi avec la vitesse du torrent du Rhône, c'est pour te revoir plus vite. Si, au milieu de la nuit, je me lève pour travailler, c'est que cela peut avancer de quelques jours l'arrivée de ma douce amie, et cependant, dans ta lettre du 23 au 26 ventôse, tu me traites de vous. Vous toi-même ! Ah ! mauvaise, comment as-tu pu écrire cette lettre ! Qu'elle est froide ! Et puis, du 23 au 26, restent quatre jours ; qu'as-tu fait, puisque tu n'as pas écrit à ton mari ?... Ah ! mon amie, ce vous et ces quatre jours me font regretter mon antique indifférence. Malheur à qui en serait la cause ! Puisse-t-il, pour peine et pour supplice, éprouver ce que la conviction et l'évidence (qui servit ton ami) me feraient éprouver ! L'Enfer n'a pas de supplice ! Ni les Furies, de serpents ! Vous ! Vous ! Ah ! que sera-ce dans quinze jours ?... Mon âme est triste ; mon coeur est esclave, et mon imagination m'effraie... Tu m'aimes moins ; tu seras consolée. Un jour, tu ne m'aimeras plus ; dis-le-moi ; je saurai au moins mériter le malheur... Adieu, femme, tourment, bonheur, espérance et âme de ma vie, que j'aime, que je crains, qui m'inspire des sentiments tendres qui m'appellent à la Nature, et des mouvements impétueux aussi volcaniques que le tonnerre. Je ne te demande ni amour éternel, ni fidélité, mais seulement... vérité, franchise sans bornes. Le jour où tu dirais «je t'aime moins» sera le dernier de ma vie. Si mon coeur était assez vil pour aimer sans retour, je le hacherais avec les dents. Joséphine, Joséphine ! Souviens-toi de ce que je t'ai dit quelquefois : la Nature m'a fait l'âme forte et décidée. Elle t'a bâtie de dentelle et de gaze. As-tu cessé de m'aimer ? Pardon, âme de ma vie, mon âme est tendue sur de vastes combinaisons. Mon coeur, entièrement occupé par toi, a des craintes qui me rendent malheureux... Je suis ennuyé de ne pas t'appeler par ton nom. J'attends que tu me l'écrives. Adieu ! Ah ! si tu m'aimes moins, tu ne m'auras jamais aimé. Je serais alors bien à plaindre. P.-S. - La guerre, cette année, n'est plus reconnaissable. J'ai fait donner de la viande, du pain, des fourrages ; ma cavalerie armée marchera bientôt. Mes soldats me marquent une confiance qui ne s'exprime pas ; toi seule me chagrine ; toi seule, le plaisir et le tourment de ma vie. Un baiser à tes enfants dont tu ne parles pas ! Pardi ! cela allongerait tes lettres de moitié. Les visiteurs, à dix heures du matin, n'auraient pas le plaisir de te voir. Femme!!! [ • ] [ posted by Yukio at 6:20 AM ] |